L’assemblée générale de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), prévue ce week-end, est l’un des sujets les plus évoqués par la livraison de vendredi de la presse quotidienne, dont une partie demeure par ailleurs toujours intéressée par l’actualité politique. A cette occasion, l’UMS se choisira un président parmi trois candidats, Souleymane Téliko, Magatte Diop et Marième Guèye, souligne le quotidien Enquête, qui table sur un scrutin "serré et très disputé", d’où la manchette du journal : "La guerre de trois". L’UMS, qui renouvelle par la même occasion ses instances, aura de toutes les façons "l’embarras du choix", relève le journal Le Quotidien.
Walfquotidien ouvre lui sur la politique. "Gackou lâche Khalifa Sall", en déclarant sa candidature à la prochaine présidentielle, annonce le journal. Le leader du Grand Parti faisait partie de la coalition Manko Taxawu Senegal dont le maire de Dakar était la tête de liste nationale lors des législatives du 30 juillet dernier. "Le Grand parti voit grand. Son fondateur Malick Gackou a reçu mandat de briguer le suffrage universel pour une +victoire éclatante+ en 2019. Mais l’affaire n’est pas gagnée d’avance", écrit le journal.
Le Témoin quotidien, pour sa part, se demande si le Parti démocratique sénégalais (PDS) pourra continuer sans Wade, qui lui a été d’un grand secours lors des législatives dernières à l’issue desquelles la coalition portée par la formation libérale a terminé en deuxième position derrière celle regroupant le pouvoir et ses alliés. Le retour de l’ancien président "au pays pour battre campagne a certainement sauvé son parti et ses lieutenants d’une grosse humiliation le 30 juillet dernier/comme toujours, Me Abdoulaye Wade a encore sauvé et maintenu le Parti démocratique sénégalais (PDS) au premier rang de l’opposition", souligne Le Témoin quotidien.
L’annonce des vacances gouvernementales change de cette perspective. "Les ministres se paient des vacances en nature", affiche L’Observateur, avant de revenir dans le détail sur le programme de vacances de quelques-uns. "Après une année de labeur et trois semaines de campagne électorale intensive pour les législatives passées, les ministres du gouvernement du Sénégal vont enfin se payer quelques jours de farniente mérités ( ?)", écrit le journal. Il ajoute : "Loin de l’appareil de l’Etat et des tracasseries politiques, ils ont pris leurs quartiers d’été. Pour 10 jours ou une semaine. C’est selon. Mais la consigne est claire.
Ni trop loin, ni trop longtemps. Si c’est le retour aux sources pour la plupart, d’autres en profitent pour se ressourcer et raffermir leur foi aux Lieux saints de l’Islam". Libération revient sur la cession de Tigo Sénégal à Wari, soulignant qu’un "bras de fer se dessine" dans cette affaire, suite à la décision de Millicom, maison-mère de l’opérateur téléphonique, de renoncer à cette transaction. "Millicom avait adressé une lettre à l’Etat pour solliciter l’autorisation de vendre Tigo au consortium contrôlé par Yérim Sow, Xavier Niel et la famille Hiridjee", écrit le journal.
Or, "Wari a écrit à Millicom pour annoncer la mobilisation des fonds grâce à un montage soutenu par Afreximbank pour ensuite demander la finalisation de la transaction", ajoute Libération. Vox Parle d’une "guerre entre Kabirou Mbodj, président du groupe Wari, et Yérim Sow, président de Teylium-Njj-Sofima, pour l’acquisition de la licence de Tigo". Le journal, citant le président du collège de l’Autorité de régulation des télécommunications (ARTP), Abdou Abel Thiam, précise que si Millicom "s’entend avec une entité autre que Wari, l’Etat ne peut que suivre". L’As annonce de son côté que Yérim Sow, justement, "réclame 12 milliards" de francs CFA après son éjection du capital de la Banque national de développement économique (BNDE), contre 5 milliards proposés par l’Etat.
"C’est bientôt la fin de l’idylle" entre les deux parties, Yérim Sow étant perçu comme "le facteur de blocage" de la BNDE, une institution financière "conçue pour soutenir le développement du pays", note L’AS. Au sujet de la traversée de la transgambienne via le bas de mer de Farafégny, Sud Quotidien affiche : "Les ingrédients d’une catastrophe annoncée", avant de signaler que le "potentiel de risques a considérablement augmenté eu égard à la vétusté des navires manifestement inaptes à la navigation fluviale depuis le siècle dernier". Le Soleil, suivant une toute autre perspective, annonce que le Sénégal "veut accélérer la construction de logements sociaux", pour ce faire, il est prévu une réflexion "pour réduire les coûts d’accès au logement et accélérer la construction d’habitats sociaux". BK/PON
0 Commentaires
Participer à la Discussion